Le tri et la séparation des rebuts supposent des opérations automatiques et/ou manuelles dont les principaux intrants sont l'électricité et la main-d'œuvre.
Les poussières constituent les principaux rejets atmosphériques. Provenant d'équipements comme les déchiqueteuses, elles sont collectées à l'intérieur des installations par aspiration. Le prétraitement thermique des rebuts (élimination des enduits, des lubrifiants et autres impuretés) exige du combustible. Les composés organiques et les poussières constituent les principaux rejets atmosphériques. On peut les minimiser en optimisant les opérations ou en utilisant des dispositifs de post-combustion ainsi que des dépoussiéreurs.
La fusion et l'affinage des rebuts exigent au moins un intrant, le combustible, et bien souvent aussi des flux salins. Les contaminants organiques contenus dans les rebuts constituent la principale source d'émissions sous forme de COV (contaminants organiques volatils). Le recours aux flux salins et aux mélanges chlorés peut entraîner aussi la formation de polychlorodibenzodioxines (PCDD) et de polychlorodibenzofurannes (PCDF). Leur réduction passe par une bonne conception des fours et par leur optimisation; la postcombustion des gaz brûlés peut également contribuer à limiter ces rejets atmosphériques. La poussière est retenue dans des filtres. Si la fusion et l'affinage ont fait appel à des flux salins, le résidu salé constituera le principal déchet solide. On le traite de manière à récupérer l'aluminium qu'il contient, ainsi que des oxydes métalliques et des sels qui serviront d'intrants dans différentes industries.
L'utilisation de combustibles implique des émissions de CO2. Si l'on considère l'ensemble du cycle de vie de l'aluminium, on constate que la quantité de combustible nécessaire pour transformer les rebuts en alliages d'aluminium représente environ 5 % de celle qu'exige la production de lingots de première fusion.